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Publié le 30 Janvier 2012 par OverBlog

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La NSA/CSS est chargée de diriger les activités de cryptologie du gouvernement américain. La cryptologie, selon sa définition, comprend deux missions principales4 :<br /> Signals Intelligence (SIGINT), c'est-à-dire le renseignement d'origine électromagnétique ;<br /> Information Assurance (IA), la sécurité des systèmes de communications et de traitement des données.<br /> <br /> En pratique, la NSA est le seul collecteur et traiteur de communications intelligence (renseignement venant de l'interception de communications), le principal (mais pas le seul) traitant de Foreign<br /> Instrumentation Signals Intelligence (FISINT), et coordonne le programme d’Electronic Intelligence (ELINT) depuis 1958. La NSA est également chargée depuis les années 1980 de la formation des<br /> services du gouvernement à l’Operations Security (OPSEC).<br /> <br /> La NSA dirige l’US Cryptologic System (USCS)note 1 qui englobe les entités du gouvernement américain chargées du SIGINT et de l'IA5. En plus de la NSA, l'USCS comprend les Service Cryptologic<br /> Components (SCC, « composants cryptologiques des services », c'est-à-dire les éléments chargés du SIGINT des forces armées des États-Unis)note 2 et des milliers de personnes chargées du SIGINT dans<br /> divers commandements et unités militaires de par le monde. La NSA contrôle aussi les opérations de SIGINT de la Central Intelligence Agency (CIA) et notamment leur service conjoint de collecte<br /> clandestine de renseignement, le Special Collection Service (SCS)6.<br /> Histoire[modifier | modifier le code]<br /> Origine[modifier | modifier le code]<br /> <br /> Au cours de la Seconde Guerre mondiale, le renseignement d'origine électromagnétique (Communications Intelligence ou COMINT) joua un rôle important dans la conduite de la guerre par les États-Unis.<br /> Les « éléments cryptologiques des services » (éléments des forces armées des États-Unis chargés de l'écoute et du décryptage des communications ennemies) de l'US Army et de l'US Navy remportèrent,<br /> en coopération avec leurs homologues britanniques, de nombreux succès contre les communications japonaises et allemandes dans les opérations Magic et Ultra. Combinés à la radiogoniométrie<br /> (direction finding ou DF), l'analyse de trafic et l'exploitation du texte diffusé en clair (non chiffré), le COMINT fournit énormément de renseignements7.<br /> <br /> De la guerre dériva une certaine culture marquée par :<br /> l'importance du COMINT<br /> la nécessité de maintenir le secret à son sujet pour que l'ennemi ne sache pas que ses codes étaient décryptés et continue à les utiliser. Cela conduisit à limiter sévèrement la circulation des<br /> informations issues du COMINT, au risque d'en tenir à l'écart ceux en ayant besoin8,note 3<br /> le besoin de concentrer d'importantes ressources humaines et matérielles pour attaquer des systèmes de chiffrage complexes. Les États-Unis et le Royaume-Uni avaient collaboré efficacement contre<br /> Enigma, mais la rivalité entre l'Army et la Navy avait conduit à une répartition séparée des tâches entre les deux services.<br /> <br /> Des prisonniers allemands préparent le transport du « Russian Fish » vers l'Angleterre en juin 1945.<br /> <br /> Peu avant la fin de la guerre, un Target Intelligence Committee (TICOM) fut chargé de déterminer quelles avaient été les performances des services cryptographiques des pays de l'Axe, et éviter que<br /> d'éventuels moyens « ne tombent en des mains non-autorisées »9. Une de ses équipes trouva le personnel et le matériel d'un service allemand de décryptage qui avait réussi à intercepter les messages<br /> soviétiques de plus haut niveau transmis par un radiotélétype multiplexé dit « Russian Fish ». Ce travail allemand semble avoir formé la base des interceptions américaines ultérieures des<br /> radiotélétypes soviétiques10.<br /> <br /> Officiers américains et britanniques à la signature de l'accord de coopération BRUSA (futur UKUSA) à Washington, le 5 mars 1946<br /> <br /> Suite à la fin de la guerre, les services cryptologiques furent massivement démobilisés. Leurs effectifs passèrent de 37 000 au moment de la capitulation du Japon à 7 500 en décembre 194511. Les<br /> effectifs restants s'attaquèrent à de nouveaux objectifs : l'URSS, les communistes chinois, la France et la Grèce. À la mi-1946, la moitié des rapports du service cryptologique de l'US Army étaient<br /> dérivés de l'interception de communications françaises12. L'US Army avait créé une section ciblant l'URSS dès février 194313, et à la fin de la guerre, plus de 100 soldats et près de 200 marins<br /> travaillaient sur les communications soviétiques. À cette époque, les Américains et les Britanniques conclurent un accord verbal de coopération sur ce projet, qui reçut le nom de code Bourbon.<br /> C'est sur cette base que fut ultérieurement construit l'accord UKUSA14. À partir de 1946, les cryptologues américains et britanniques parvinrent à « casser » plusieurs systèmes de chiffrage<br /> soviétiques importants. De cette année jusqu'au début 1949, plus de 12 500 messages de l'armée russe et plus de 21 000 messages de la marine soviétique furent ainsi décryptés15. Parallèlement, une<br /> opération séparée, le projet Venona, aboutit au décryptage de télégrammes chiffrés du KGB envoyés plusieurs années auparavant, révélant notamment l'existence d'espions soviétiques au sein du projet<br /> Manhattan et les « Cinq de Cambridge »16.<br /> <br /> Mais ces progrès furent rapidement contrés par une série de changements dans les systèmes et procédures de chiffrage soviétiques à partir de novembre 1947 et qui culminèrent en 1948. Les systèmes<br /> soviétiques que les Américains et Britanniques décryptaient furent changés les uns après les autres. Bien que les disparitions de ces systèmes s'étalèrent sur plusieurs mois, et qu'aucune n'eut<br /> lieu en fin de semaine, les cryptanalystes américains appelèrent le désastre « Black Friday » (« vendredi noir »)17. Bon nombre de communications importantes passèrent par câble au lieu de la<br /> radio, déjouant les interceptions. Sur les canaux radio restant utilisés, de nouvelles machines à chiffrer furent introduites, et les procédures de sécurité furent largement améliorées. Ce fut un<br /> désastre pour le renseignement américain, auquel il fallut six ans pour commencer à récupérer le terrain perdu18.<br /> <br /> La responsabilité du « Black Friday » a souvent été attribuée par les anciens de la NSA à William Weisband, un linguiste de l'AFSA travaillant sur le problème soviétique, qui fut suspecté en 1950<br /> par le FBI d'avoir été un agent communiste ; le FBI ne put jamais déterminer si Weisband avait passé des informations aux Soviétiques. Son cas causa une certaine paranoïa dans la profession et<br /> contribua à l'attitude très restrictive de la NSA dans la diffusion de ses informations19.<br /> Armed Forces Security Agency (AFSA)[modifier | modifier le code]<br /> <br /> En 1947, l'Army et la Navy furent rejointes par une nouvelle armée, l'Air Force, qui ne tarda pas à créer son propre service cryptologique20. Pendant ces années, plusieurs forces poussèrent vers<br /> une unification des services cryptologiques : le comité du Congrès sur l'attaque de Pearl Harbor, qui recommanda en 1946 une telle unification, des cryptologues qui sentaient le besoin de<br /> concentrer leurs moyens réduits, et le secrétaire de l'armée pour des raisons financières. Après une opposition initiale de la Navy et de l'Air Force, le secrétaire à la Défense créa l'Armed Forces<br /> Security Agency (AFSA) le 20 mai 1949, et la plaça sous les ordres du Joint Chiefs of Staff (JCS)21.<br /> <br /> L'AFSA fut créée en lui transférant environ 80 % du personnel des services cryptologiques de l'Army et de la Navy affectés dans la zone de Washington D.C., limitant ces derniers au rôle de collecte<br /> du renseignement sur le terrain. Mais cette structure laissait les stations d'écoutes sous l'autorité des services cryptologiques, l'AFSA n'ayant qu'une autorité indirecte sur eux. Le service de<br /> l'Air Force, lui, parvint à rester un service quasi-indépendant. La rivalité interservices conduisit à la duplication d'efforts et à l'absence de coordination. Enfin, le fait que les décisions<br /> générales de l'AFSA devaient être votées à l'unanimité des services entraîna une paralysie du système. L'AFSA fut inefficace dès le départ et n'était qu'un service cryptologique de plus, sans<br /> apporter l'unification désirée du système cryptologique américain22.<br /> <br /> Suite au « Black Friday », l'AFSA se concentra sur l'exploitation de communications soviétiques de bas niveau non-chiffrées, qui devint la principale source de renseignement sur l'URSS et connut<br /> une forte expansion23,note 4. Cette expansion demandait une importante concentration sur l'URSS, au détriment des autres pays : fin 1949, plus de la moitié du personnel travaillait sur le «<br /> problème soviétique », et le nombre de personnes travaillant sur les pays d'Asie à l'AFSA était passé de 261 à 11224.<br /> <br /> Lorsque la Corée du Nord déclencha la guerre de Corée en juin 1950, l'AFSA n'avait personne travaillant sur ce pays, et n'avait ni linguiste ni dictionnaire coréens25.<br /> Création[modifier | modifier le code]<br /> <br /> Insigne de la NSA de 1963 à 1966 (auparavant, la NSA utilisait l'insigne du département de la Défense)1<br /> <br /> Un IBM 7950 Harvest spécialement créé par la NSA ; il servit de 1962 à 1976 dans cette agence.<br /> <br /> Le 24 octobre 1952, le mémorandum Communications Intelligence Activities classifié top secret est présenté au Président Harry Truman, qui crée la NSA le 4 novembre 1952, par réorganisation de<br /> l'AFSA pour notamment lui permettre de travailler à la fois dans les domaines militaire et civil.
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