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Life

Bienvenu sur mon blog qui traite de divers choses de notre entourage je comptes aussi sur vos critiques et propositions pour améliorer le blog et mieux vous satisfaire

Publié le 31 Mai 2014 par roberval5 dans Technologie

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Publié le 17 Mai 2014 par roberval5 dans Humanitaire

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Publié le 16 Mai 2014 par roberval5 dans Vente

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Publié le 15 Mai 2014 par roberval5 dans links

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Apprend a te battre dans la vie pour ne pas que les épreuves de la vie te

Publié le 10 Mai 2014 par roberval5

Apprend a te battre dans la vie pour ne pas que les épreuves de la vie te surprennent

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Publié le 10 Mai 2014 par roberval5 dans Divertissement

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Publié le 9 Mai 2014 par roberval5 dans Logiciel

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Esquisse de programme informatique

Publié le 9 Mai 2014 par roberval5 dans Etude, Informatique

intf(int);
intf(float);//OK,floatestdifférenciédeint
classToto
{
public:
intg(int);
intg(float);//OK,floatestdifférenciédeint
intg(float)const;//OK,leconstestdiscriminant
};
classTiti
{
public:
intg(int);//OK,onestdansTiti::,différenciabledeToto::
}

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Aticle sur "une si longue lettre"de Mariama Ba

Publié le 13 Janvier 2013 par roberval5

Peu de femmes ont pris place parmi les grands noms de la littérature africaine, alors qu'elles sont souvent au cœur du sujet des ouvrages africains francophones. Mariama Bâ, romancière sénégalaise, a su se démarquer et a joué un rôle précurseur dans cette littérature, ce qui lui a permis d’obtenir une renommée internationale. Elle fut la première à mettre au jour certaines réalités sociales propres à l’Afrique post-coloniale, plus particulièrement au Sénégal, notamment la condition des femmes. Pour comprendre les thématiques et les enjeux de son œuvre, il suffit d’avoir un aperçu de ce que fut sa vie. Mariama Bâ est née le 17 avril 1929 à Dakar. A la mort de sa mère, toute jeune encore, Mariama est élevée et éduquée dans un milieu musulman traditionnel par ses grands-parents maternels, d’origine noble. C’est surtout sa grand-mère qui a une influence très forte sur elle, car cette dernière voue une grande importance aux valeurs ancestrales et au rejet de l'influence française. Le père de Mariama a une influence toute aussi importante sur sa fille puisqu’il renie les valeurs traditionnelles, que ses opinions relèvent du libéralisme et l’ont conduit à devenir maire de Dakar puis ministre de la santé. Contre l’avis des grands-parents, il inscrit Mariama à l’Ecole Française puis à l’Ecole Normale de Rufisque d'où elle sort hautement diplômée. Par la suite, diplôme d’institutrice en main, Mariama Bâ devient boursière pour poursuivre ses études au lycée Van Vollenhoven (actuel Lamine Guèye). En 1947–48, le décès de sa grand-mère maternelle et tutrice l'affecte beaucoup. Elle enseigne cependant pendant douze ans puis travaille à l’inspection régionale. De plus, elle se marie avec le militant Obèye Diop puis ils divorcent et elle se remarie deux fois, ayant alors en tout neuf enfants. Elle devient militante associative pour les droits de la femme, luttant contre la polygamie, les castes, et prônant des droits égaux pour les femmes. Elle milite également pour l’éducation pour tous, s'appuyant par son expérience d’institutrice. Elle devient membre de la Fédération des associations féminines du Sénégal puis Secrétaire générale du Club soroptimiste de Dakar de 1979 à 1981, ce qui la place au cœur des organisations de lutte pour la cause féministe. Sûre de ses engagements littéraires et intellectuels pour les causes et thèses féministes et pour le progrès social, Mariama Bâ puble son premier roman, Une si longue lettre, qui reçoit le prix Noma en 1980 lors de la foire du livre de Francfort. Cet ouvrage a un véritable retentissement dans le domaine de la littérature africaine francophone mais aussi à l’échelle internationale puisqu’il est traduit en 17 langues. Mariama Bâ décède en 1981 des suites d’un cancer, soit uniquement 2 ans après la publication d’Une si longue lettre mais aussi à la veille de la publication de son second et dernier roman, Le chant écarlate, ce qui fait d'elle une figure de la littérature africaine majeure mais au destin littéraire écourté. Structure du roman, thématiques, personnages Une si longue lettre met en scène des personnages féminins qui ont du mal à se situer, et même plus largement à exister dans une société en perpétuelle évolution, marquée par l’effondrement des valeurs traditionnelles. Une certaine violence émane de ce récit où les institutions écrasent les individus sous le poids de règles désuètes, entraînant alors la femme contre son gré dans un mariage polygamique typiquement musulman. Une sorte de désespérance et de violence pour ces femmes qui, par amour, se résignent à subir ces conditions. Mariama Bâ présente et conteste (sans pour autant partir dans de grandes théories) cet ordre établi, signe d’un malaise de la société contemporaine. Ici, la femme africaine affirme sa singularité par la prise de parole et l’écriture. En effet, par le biais du roman, elle dénonce les injustices faites aux femmes dans la société africaine. Une (si) longue lettre de 165 pages, qui, comme son titre l’indique, revêt la forme bien singulière d’un roman épistolaire faisant le point sur la conditions des femmes africaines face à la domination masculine, mais aussi, à ses sources, le traditionalisme. La narratrice, Ramatoulaye, s’adresse du début à la fin du roman à sa meilleure amie Aïssatou. La missive débute en ces mots : « Aïssatou, J'ai reçu ton mot. En guise de réponse, j'ouvre ce cahier, point d'appui dans mon désarroi : notre longue pratique m'a enseigné que la confidence noie la douleur. » Le lecteur est donc d’avance baigné dans l’impuissance et la douleur de Ramatoulaye et Aïssatou. Nous sommes témoins des destins croisés de ces femmes, de leurs souvenirs communs, de leurs déceptions et douleurs. Aïssatou, la destinataire de la lettre n’est connue que par les témoignages et le récit de Ramatoulaye. Cette dernière a une cinquantaine d’année et a eu 12 enfants avec Modou. Les deux amies ont toutes les deux connu l’expérience de la polygamie. En tant qu’institutrice et mère de neuf enfants, Mariama Bâ évoque également la question de l’éducation mais également celle de la dégradation des mœurs (« Le modernisme ne peut donc être sans s’accompagner de la dégradation des mœurs ? « ). Aïssatou, son amie, représente d’ailleurs ce modèle de transformation, mais aussi de liberté en ayant choisi de divorcer et de fuir aux Etats-Unis. Résumé Ramatoulaye, la narratrice vient de perdre son mari Modou dont elle était la première épouse. Elle met alors à profit les 40 jours de deuil que lui impose la tradition sénégalaise en écrivant une lettre à sa meilleure amie Aïssatou, exilée aux Etats-Unis. Ramatoulaye revient sur sa vie, sur ses souffrances, ses relations familiales et surtout sur ses souvenirs avec l’homme aimé, avant l’arrivée d’une co-épouse. Dans cette lettre, elle expose à Aïssatou les problèmes de société la concernant de près, c'est-à-dire la polygamie, les castes, l’exploitation de la femme… Le problème de la polygamie est arrivé dans le couple de Ramatoulaye et Modou en raison de la jeune Binetou qui est l’amie de Daba, une de leurs filles… Binetou est donc devenue la co-épouse de Ramatoulaye, mère de 12 enfants, abandonnée par son mari depuis des années… Dans cette lettre, Ramatoulaye évoque sa douleur et sa colère auprès de son amie. Mais elle présente également les raisons de ce remariage qui permettent à Binetou d’échapper à sa condition, de vivre dans une villa, de toucher une rente mensuelle,sur les bases d’un certain arrangement. Ramatoulaye évoque ses réactions et sentiments face à l’annonce de l'arrivée de cette deuxième épouse : « Ainsi, pour changer de « saveur », les hommes trompent leurs épouses. J’étais offusquée. Il me demandait compréhension. Mais comprendre quoi ? La suprématie de l’instinct ? Le droit à la trahison ? La justification du désir de changement ? Je ne pouvais être l’alliée des instincts polygamiques. Alors comprendre quoi ? … […] J’avais entendu trop de détresses, pour ne pas comprendre la mienne. Ton cas, Aïssatou, le cas de bien d’autres femmes, méprisées, reléguées ou échangées comme d’un boubou usé ou démodé. » Ramatoulaye évoque aussi sa reconstruction, dans la douleur, face à un mari l’ayant abandonnée à ses 12 enfants, avec les problèmes moraux et économiques que cela engendre : « Je faisais face vaillamment. J’accomplissais mes tâches ; elles meublaient de temps en temps et canalisaient mes pensées. Mais le soir, ma solitude émergeait, pesante. On ne défait pas aisément les liens ténus qui ligaturent deux êtres, le long d’un parcours jalonné d’épreuves. […] Attendre ! Mais attendre quoi ! Je n’étais pas divorcée… J’étais abandonnée, une feuille qui voltige mais qu’aucune main n’ose ramasser. » Ramatoulaye n’est pas seule, car elle et Aïssatou ont des destins croisés, et ont toutes les deux le même parcours, puisqu’elles ont été formées à l’école française et sont institutrices. Elles sont toutes les deux confrontées au même problème, comme tant de femmes africaines, l’intrusion d’une co-épouse dans leur couple. Le choix est crucial et le même vécu des deux femmes nous permet de comparer leurs réactions et choix de vie. Aïssatou opte pour le divorce et s’exile à l’étranger où elle peut accomplir ses projets sans que le fait d’être une femme soit un obstacle. Ramatoulaye choisit la résignation, aboutissement d’une longue réflexion et d’un amour difficile à abandonner. Même si Ramatoulaye fait l’apologie de l’émancipation des femmes, de l’éducation, du progrès, il en reste que sa colère intérieure et son militantisme la gardent prisonnière de son amour et de son attachement à son mari. Ici, la femme instruite et lettrée, Aïssatou, refuse le rôle secondaire de femme qui lui est attribué par son mari et qui lui est traditionnellement dévolu. Ramatoulaye, elle, accuse durement le coup dans cette lettre et livre un poignant témoignage de douleur, victime de sa condition de femme africaine en terre musulmane. Ce thème de la femme soumise et dévolue à l’homme, ici refusé par Ramatoulaye est mis en exergue par une deuxième génération de femme, sa fille, Aïssatou (homonyme de sa meilleure amie). Cette dernière représente une génération nouvelle de femmes tentant d’affirmer leur individualité dans la société, puisque, toute jeune et encore scolarisée, elle est d’ores et déjà enceinte et choisit d’assumer cette grossesse avec le père, un jeune étudiant, Ibrahima Sall. La narratrice, Ramatoulaye, nous livre ses confessions avec une certaine nostalgie teintée d’un chant d’amour envers ce mari qui l’a abandonnée, mais également avec le sentiment fataliste de ne pouvoir changer les choses, notamment en ce qui concerne sa fille. Mais Ramatoulaye reste un modèle de dignité ; une femme qui essaie d’exister et de lutter dans un monde écartelé entre tradition et modernité. Regard de Mariama Bâ et enjeux A la sortie de son roman, Mariama Bâ a affirmé lors d’un entretien avec son amie écrivain Aminata Maïga Ka qu'elle n'avait « ni la bonté, ni la grandeur d’âme de Ramatoulaye ». Il est donc difficile de mesurer la dimension autobiographique de son œuvre. Nous pouvons tout de même nous avancer en pensant qu’une partie de son expérience de femme et d’épouse a été transposée ici par le biais du personnage de Ramatoulaye qui est par certains traits une sorte de double biographique. Biographique ou non, ce dont nous sommes certains, c’est que Mariama Bâ a choisi la forme épistolaire pour présenter sa vision de la femme africaine dans la société, en lien avec son militantisme actif. Ici, Mariama Bâ ne cherche pas à juger, mais bien à présenter les événements dans toute leur complexité, la société africaine dans toutes ses injustices et impasses du fait des traditions. Fataliste (car le mal est déjà fait pour Ramatoulaye), Mariama Bâ nous livre néanmoins un témoignage plein d’espoir, à une époque où la liberté d’expression n’était pas le maître mot, surtout pour la femme … Les dernières lignes de sa si longue lettre expriment son espoir : « Mon coeur est en fête chaque fois qu’une femme sort de l’ombre. Je sais mouvant le terrain des acquis, difficile la survie des conquêtes ». Mariama Bâ a donc été une figure féminine importante, bien au-delà de la simple représentation des femmes et de leur place dans la société africaine. Elle fut une femme écrivain engagée et affirmant les droits de la femme, qui ne doit plus être passive face à l’homme, décidée à combattre l’hégémonie masculine. D’ailleurs, avant la lecture du roman, la dédicace donne le ton : « A toutes les femmes et aux hommes de bonne volonté »… Il est donc certain que Mariama Ba ne se bat pas pour ou contre les hommes, mais simplement pour l’épanouissement des femmes qui ont trop longtemps souffert et qui souffrent encore de l’amputation de leurs libertés… Pour en savoir plus : http://aflit.arts.uwa.edu.au/AMINABaLettre.html (Interview de Mariama Bâ par Alioune Touré Dia, publié dans Amina, novembre 1979). Clémence Jean, L.P. Bibliothèques

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Publié le 30 Janvier 2012 par OverBlog

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